mercredi 25 février 2015

De Louis XIV à aujourd'hui, le cerf s'emballe et grimpe en montagne, exposé de l'ONCFS

Louis XIV aurait dit "aux grands bois, les grands cerfs..." signifiant ainsi que les massifs forestiers étendus étaient le meilleurs territoires pour le cerf. Les paysans se plaignaient des dégâts à leurs cultures, dus au passage des équipages, mais le cerf était peu présent sauf dans les grandes forêts de la Couronne.
Le cerf n'a cessé de progresser depuis la loi du plan de chasse de 1963, l'extension de 1979, l'obligation judicieuse du tir à balle et les modifications agricoles. Après ce plan quantitatif, maximum, l'instauration de plans trop qualitatifs a rendu l'efficacité de la chasse plus difficile, d'où un non-respect. Le système instauré pour limiter les prélèvements ne s'est pas révélé pertinent pour limiter les populations. Dans certaines forêts les dégâts, non indemnisés au contraire des dégâts agricoles, sont tels que les peuplements forestiers ne sont plus  régénérés.

Aujourd'hui le cerf, en surnombre dans certaines forêts, colonise de petites forêts, d'autres départements et monte en altitude. Comme l'a indiqué François Klein de l'ONCFS (CNERA cervidés sangliers), lors d'un petit-déjeuner de l'Association Française des Eaux et Forêts (AFEF) au Club du Musée de la Chasse,  "la colonisation se poursuit" en présentant deux cartes,1985 et 2010.
L'évolution des demandes de plan de chasse et des prélèvements de cerfs depuis 1973, malgré une inflexion depuis 1999, montre une progression, mais les prélèvements sont encore insuffisants pour maitriser les effectifs de cerfs ; en effet la courbe serait horizontale si le prélèvement correspondait au recrutement annuel (équilibre). Bref pour l'avenir des forêts, il faut augmenter les plans de chasse et maitriser les populations.
Il est très sympathique de voir le cerf, magnifique, coloniser de nouveaux territoires, mais il vient souvent s'additionner à d'autres grands ongulés, chevreuils, chamois et mouflons ou bouquetins déjà présents. Il faut se préoccuper plus encore des possibilités de régénération des forêts, en donnant des plans de chasse dès l'apparition du cerf dans les forêts où il n'est pas désiré, et en simplifiant les plans de chasse ailleurs.
 JM Ballu

jeudi 12 février 2015

le Groupement Forestier d’Investissement : une opportunité pour la forêt française


Le prochain petit-déjeuner de l'AFEF aura lieu mardi 17 février  à 8 h 00 au Club de la Chasse, 60 rue des Archives, 75003 Paris.

Le thême retenu sera :  « le Groupement Forestier d’Investissement : une opportunité pour la forêt française » avec Silvestre Tandeau de Marsac.

Silvestre Tandeau de Marsac est Avocat, ancien Premier Secrétaire de la Conférence du Stage des Avocats et Gérant et associé fondateur du cabinet d’avocats FISCHER, TANDEAU de MARSAC, SUR & Associés


Pour vous inscrire à ce petit-déjeuner :  brice.lefranc@francilbois.fr